La clientèle sera toujours fidèle à une certaine image des Subaru increvables. Pourtant, le monde actuel ne saurait se passer d'un supplément de goût. Chez le constructeur japonais, le design arrive au deuxième plan, après la structure, la mécanique et les exigences de base.
Trois nouveaux credo
Pour le dernier Forester, rien de bien révolutionnaire dans la ligne, mais tout de même un effort pour la rendre plus fluide. Le châssis a été conçu pour répondre aux nouveaux slogans de Subaru: amusant à conduire (fun to drive). La modularité correspond à: amusant à utiliser (fun to use). Pour les fondamentaux, on dit: tranquillité d'esprit (peace of mind).Le Forester joue dans la catégorie des crossover compacts. Pour augmenter son attractivité, son hayon électrique peut être programmé à différentes hauteurs, ce qui évite de démolir le néon de votre garage, par exemple. L'intérieur progresse en qualité perçue.
Structure plus rigide
Subaru a fait des efforts pour rigidifier la structure. Le comportement routier s'en trouve amélioré, mais aussi le silence intérieur. Sur le plan de la traction, ce 4x4 permanent (Symmetrical AWD dixit la marque) passe d'un couple à raison de 50% à l'avant, 50% à l'arrière à 20/80 en cas de motricité problématique. Chaque roue est analysée en permanence afin d'assurer un transfert immédiat.Les moteurs proposés sont toujours des boxer à cylindres opposés à plat, deux à essence et un diesel. Le premier, atmosphérique, reçoit une boîte auto à variation continue qui fait monter les régimes assez haut. Le second, avec turbo, convient mieux à cette CVT grâce à son couple. La version la plus puissante peut par ailleurs disposer de huit rapports virtuels, seulement quand le moteur est chaud. Le diesel a une boîte manuelle à six vitesses.A noter que les consommations sont en baisse, passant à 6,5 l./100 km contre 7,5 l. pour le modèle précédent sur la variante à essence, qui devrait avoir le plus de succès en Suisse.