La petite dévergondée Aygo a montré la voie de l’originalité en affichant un design osé. La sœur aînée, un peu plus grande puisqu’elle frôle les 4 mètres de longueur, s’en inspire. Un peu, il faut tout de même avoir une ligne consensuelle dans les voitures de ce genre.
Offrir ce que tout le monde désire
Modernisée la Yaris a des phares affinés, un profil adouci et un arrière qui change peu par rapport à la génération précédente, à part une jolie signature lumineuse. A l’intérieur, le choix des matériaux montre un souci de plaire aux caractères branchés sensibles au soin du détail. Un exemple: le contraste entre une bande rose et le fond noir des portes, conférant une touche d’élégance à l’habitacle. Des accessoires très complets marquent la variante Style, la mieux équipée. Cela n’a l’air de rien, mais une caméra de recul aide à se garer dans un mouchoir. La direction, très assistée en ville, reste assez avare en retour d’informations sur route. Les sièges chauffants, les rétros rabattables font partie des détails que l’on apprécie au quotidien. Le navigateur également, et mentionnons le limiteur et régulateur de vitesse, utile pour éviter les amendes pour le premier, pour rouler décontracté pour le second.
La longueur contenue fait de la Yaris un outil parfaitement adapté à la ville. Toutefois, le soin mis à rendre confortable le séjour à bord permet d’en sortir. A quatre, voire à cinq, les trajets plus importants sont agréables. On remarquera tout de même que la puissance est un peu juste, ou plutôt que les rapports très longs de la boîte de vitesses pénalisent les performances. La consommation du test s’en est ressentie puisque, sur plus de 1600 km, elle a dépassé les 6,5 l./100 km. Pourtant, le compte-tours comprend un indicateur de changement de rapports, conseillant de les monter ou les descendre afin que le moteur soit dans son meilleur régime.