Venez soutenir les Grenats!

SUPER LEAGUE • Sébastien Fournier mesure toute l'ampleur de la tâche qui attend son équipe, à l'heure de la reprise. Ce samedi 9 février, Servette recevra le leader Grasshopper.

  • Côté renforts, l'équipe devra se contenter du retour de Matias Vitkieviez.

    Côté renforts, l'équipe devra se contenter du retour de Matias Vitkieviez.

  • Sébastien Fournier refuse de céder à l'arlarmisme.

    Sébastien Fournier refuse de céder à l'arlarmisme.

L'heure de la reprise va sonner pour Servette, qui accueillera Grasshopper le samedi 9 février au Stade de Genève (19h45). Sébastien Fournier mesure toute l'ampleur de la tâche qui attend les siens, à quelques jours d'affronter le leader de Super League. Les Genevois ont six points de retard sur le dernier non-relégable. Autant dire qu'ils ont un sacré défi à relever. L'entraîneur grenat refuse pourtant de céder à l'alarmisme: «Lorsque j'ai repris l'équipe en septembre, Servette manquait cruellement de rythme et de volume de jeu. Mais nous sommes parvenus à corriger ces déficits à grand renfort de travail. Il faut continuer dans cette voie.»

Pas le Club Med!

Si Servette s'est, bel et bien, repris lors du deuxième tour, engrangeant neuf points, cela n'a toutefois pas suffi pour gommer son handicap initial. Pour sauver leur place dans l'élite, les joueurs devront donc encore resserrer des boulons, pour que leur mécanique carbure à plein régime. Sébastien Fournier le sait mieux que quiconque. Lui qui n'a pas ménagé ses troupes lors d'un stage de dix jours en Turquie, un séjour qui n'avait rien d'une virée au Club Med. «A Side, nous avons cherché à mettre plus de charges physiques. C'est indispensable, en prévision des rudes échéances qui nous attendent ce printemps.» Un surcroît de travail que ses protégés se doivent, aujourd'hui, de digérer. «L'équipe est encore émoussée, fatiguée, suite à ce gros travail de fond qui a laminé les organismes.»

Régénération

Privé de jus, et de Vincent Rüfli, qui souffre d'un œdème au mollet, Servette a balbutié son football lors des matches amicaux, organisés cet hiver. «Je m'attache moins à ces résultats qu'à ce qui a été mis en œuvre lors de la préparation», souligne le coach valaisan, coupant court à toute polémique. «Nous sommes dans une phase de régénération. Mais n'ayez crainte, le groupe va remonter en puissance, c'est planifié.»On l'espère. Mais même si Servette recharge ses batteries, électrise son jeu, le maintien s'annonce compliqué. D'autant que le gros transfert annoncé, qui lui ouvrirait la voie du sauvetage, tarde à se finaliser: Yartey? Kossoko? Pour l'instant, Sébastien Fournier doit se contenter du retour de Vitkieviez, prêté par YB. «Je suis réaliste. Je sais que ce sera très difficile, même avec un ou deux renforts. Ceci dit, je suis certain que mes joueurs vont tout donner pour ne pas avoir de regrets en juin.» Dix-huit matches les attendent. Dix-huit finales…

Servette- Grasshopper, samedi 9 février, à 19h45, au stade de Genève. Animations: château gonflable (17h30), dédicaces des joueurs (18h45), Lena Brazil Show (21h30).www.servettefc.ch

GAGNEZ 40 billets A retirer à nos guichets, vendredi 8 février dès 8h. (Attention: 2 billets par adulte).