Le Ford Explorer PHEV se fait un devoir d’accueillir ses occupants avec le maximum de bien-être. Egalement ceux qui prendront place dans les deux fauteuils postérieurs. Bien sûr, même en avançant la deuxième rangée, même avec le marchepied pratique, il faut un minimum d’effort pour les rejoindre. Mais ils sont confortables et n’ont rien de strapontins. Cerise sur le gâteau, ils se déploient et disparaissent au moyen d’un bouton dans le coffre.
Cette configuration explique que le Ford Explorer ne figure pas parmi les petites autos. Avec plus de 5 mètres de longueur et plus de 2 mètres de largeur, il en impose. Une emprise que l’on oublie au volant. Car tout est feutré et bien assisté pour que le conducteur soit à l’aise. Certes, le parcage automatique et la vision à 360 degrés paraissent ici indispensables pour se situer dans les manœuvres.
Routière polyvalente
La combinaison du moteur thermique et de son assistant électrique procure 457 ch de puissance. Les performances sont brillantes. Si ce ne sont pas elles que l’on cherche, le silence de marche, aidé par des contre-mesures filtrant le bruit et l’amortissement parfait autorisent de longues étapes sans fatigue.
L’électricité? Oui, c’est un véhicule hybride rechargeable. On peut rouler une quarantaine de kilomètres sans recharger et la gestion permet de conserver la batterie à un haut niveau dans le cas où la route finirait dans une ville réservée aux véhicules électriques. On ne le dira jamais assez: une PHEV (plug-in hybrid electric vehicle) doit avoir sa batterie pleine le plus souvent possible.
Nous avons fait l’exercice: la consommation a varié entre 4 l/100 km et… plus de 10 l quand c’est le moteur à essence qui fait tout le boulot (ou presque: l’énergie de décélération est tout de même récupérée et réutilisée). Un compromis, mais bien pensé, brillamment connecté et super confortable.