Pourquoi la voiture de l’année est un symbole

Parmi sept finalistes, la Toyota Yaris a pris la première place et gagné la distinction «Car of the Year» lors d'une cérémonie à Palexpo. Symbolique, voici pourquoi.

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La cérémonie a eu lieu, début mars, dans l’enceinte de Palexpo. Là où, tout le monde l’espère, elle prendra place lors du prochain Geneva International Motorshow (GIMS) en 2022, avec le retour du public. C’était déjà une bonne nouvelle, un premier symbole. Ensuite, les 59 membres du jury de 22 pays européens ont pas mal hésité. Le palmarès le montre. Et la victoire a un aspect symbolique à cause de la technologie hybride.

Le meilleur des mondes

L’avantage d’avoir des jurés de pays très divers réside dans l’absence d’un pur effet de mode local. Au nord, on serait auto électrique, au sud coupé puissant, en schématisant. Là où le palmarès du «Car of the Year» 2021 est intéressant, c’est dans la révélation de ce qui constitue le dénominateur commun des préoccupations actuelles: quelle est la meilleure technologie? Depuis longtemps, on nous vante les avantages de la mobilité électrique. Pourtant, ni la VW ID.3, ni la petite Fiat 500, toutes deux mues par cette énergie, n’ont eu les faveurs d’une majorité. Une motorisation PHEV (plug-in hybrid electric vehicle), donc une batterie rechargeable avec quelques dizaines de kilomètres d’autonomie? La Cupra Formentor la promet, la Škoda Octavia (championne des ventes en Suisse) l’a, le Land Rover Defender la compte dans sa multitude de possibilités et la C4 souffre dans ce concours d’être un peu trop récente, et elle aussi s’y mettra, la e-C4 est annoncée.

Le choix du jury s’est porté sur la Toyota Yaris. Ce qui la distingue, c’est son système à deux moteurs, une hybridation comme on la connaît depuis la première Prius (voiture de l’année 1997), sans avoir besoin d’une prise électrique. La durée d’existence de ce système inspire confiance. Et le conducteur le plus flemmard ne s’occupe que de rouler, le reste est assumé par l’auto. Une vision qui risque de changer. L’avenir appartient aux voitures électriques et aux plug-ins rechargeables, normes obligent. Donc à une planification nécessaire de ses trajets, des lieux où s’arrêter et avec une connaissance des outils permettant, par exemple, de programmer l’heure d’arrivée à une borne publique.

En attendant, la Toyota Yaris, fabriquée en France, continue sur la voie du succès, grâce à ses moteurs, une ligne rajeunie et un ensemble de prestations convaincant. Sans souci: c’est ce qui marque le concours cette année, pour l’audace on verra plus tard…

Le palmarès

  • Toyota Yaris: 266 points
  • New Fiat 500: 240 
  • Cupra Formentor: 239 
  • Volkswagen ID.3: 224 
  • Škoda Octavia: 199
  • Land Rover Defender: 164
  • Citroën C4: 143