Après moi, le déluge

  • Giancarlo Mariani, rédacteur en chef

    Giancarlo Mariani, rédacteur en chef

Avec ses nombreux cours d’eau, le bassin genevois est très exposé aux risques d’inondations. Au fond, la question n’est plus de savoir si une nouvelle crue record aura lieu mais quand... Surtout, nos autorités sont-elles prêtes à répondre à cette menace de catastrophe naturelle annoncée mais toujours difficile à prévoir? L’anticipation, c’est justement l’un des axes forts de la stratégie cantonale de lutte contre les dangers naturels. Les deux autres sont l’intervention pendant les événements et la remise en état des lieux. Autant dire que l’ensemble du dispositif a été sérieusement mis à l’épreuve au printemps 2015 avec la crue centennale de l’Arve. Résultat? La gestion des risques doit être améliorée. C’est un rapport établi par le Canton qui le dit. Il pointe notamment la nécessité de consolider et rehausser quais et berges vulnérables. Notre chance, c’est que les points faibles sont connus. Aux autorités de mettre en place, sans délai, un plan d’action pour réduire l’impact des crues. C’était une priorité avant celle de 2015. Depuis, c’est devenu une urgence. Et cela, particulièrement dans un centre-ville que l’Etat planifie de densifier massivement.