Eduquons-nous!

Le surendettement n'est pas une fatalité. On peut s'en sortir. Pour cela, il faut faire des sacrifices. Et ça, c'est moins évident! 

  • Sandra Joly

    Sandra Joly

Le surendettement n'est pas une fatalité. On peut s'en sortir. Pour cela, il faut faire des sacrifices. Et ça, c'est moins évident! La société, toutes catégories d'âges confondues, est prise dans les sirènes consuméristes. C'est ce qui ressort du rapport que s'est procuré GHI: 3% des Suisses sont endettés jusqu'au cou (lire notre dossier en page 3).Vous avez dit surconsommation? Prenez les tout-petits qui, trépignant d'impatience, réclament des jouets comme s'il en pleuvait. Les parents, coupables d'on-ne-sait-quoi et surtout pas si fortunés, comblent leurs chères têtes blondes. Devenus adolescents, ils consomment pour rivaliser avec les copains. Acheter les dernières consoles, s'habiller avec des marques. Ils n'osent pas s'affranchir. Devenus adultes, ça continue de plus belle: il faut être présentable, partir en vacances, acheter, consommer encore et encore. Les affiches et les promesses sont trop belles, trop faciles. Un crédit, puis deux... qui finissent par se compter comme les moutons les nuits d'insomnie. Et les problèmes avec.Une vie, on le sait, peut très vite basculer et virer au cauchemar. Un divorce, le chômage, la maladie, et l'on ne peut plus parer au plus pressé: manger, nourrir sa famille, payer son loyer... Vivre tout simplement. Avant d'en arriver là, éduquons-nous dès le plus jeune âge! Vite!