Ecole d’un genre nouveau

RENTRÉE • Alors qu’un nouvel établissement de commerce s’ouvre à Frontenex, le Département de l’instruction publique poursuit sa politique d’école inclusive.

  • L’école de commerce Raymond-Uldry lors de la rentrée lundi dernier.

    L’école de commerce Raymond-Uldry lors de la rentrée lundi dernier.

  • L’école de commerce Raymond-Uldry lors de la rentrée lundi dernier.

    L’école de commerce Raymond-Uldry lors de la rentrée lundi dernier.

RENTRéE SCOLAIRE • Lundi 28 août, pour les 75’000 élèves et plus de 6000 enseignants qui ont repris le chemin de l’école, la rentrée a été placée sous le sceau de la nouveauté. Avec, en premier lieu, une école de commerce flambant neuve, Raymond-Uldry, à Frontenex, qui a ouvert ses portes. Et, en second, des efforts importants seront fournis aux élèves à besoins particuliers ou en situation de handicap.

Enseignement spécialisé

L’école Raymond-Uldry est vouée à devenir une école d’un genre nouveau. En d’autres termes, une école modèle. En effet, elle offre des cursus de commerce classiques, tout en accueillant, en ses murs, le Centre d’enseignement spécialisé et de formation pratique (CESFP), destiné aux élèves de 15 à 18 ans nécessitant des besoins spécifiques. Une quarantaine de places d’apprentissages et de stage leur sera proposée. Ces jeunes, encadrés par leurs formateurs, effectueront, sur place, des tâches nécessaires au fonctionnement de l’école: cafétéria, secrétariat, entretien et environnement, travail social et documentation.

La politique du Département de l’instruction publique (DIP) entend ainsi concrétiser sa politique en matière de formation professionnelle et d’école inclusive (lire également le «Coup de gueule» ci-dessus).

Chiffres en augmentation

Autre innovation, cette fois, au primaire. Un renforcement, via des postes de soutien et des nouvelles équipes pluridisciplinaires, est prévu. Ces groupes sont composés d’enseignants spécialisés, d’éducateurs, de psychologues, de logopédistes, de psychomotriciens et d’infirmiers. Ils interviendront notamment dans les écoles et pourront ainsi faire face à la complexité, toujours croissante, des situations individuelles.

Côté chiffres, les effectifs augmentent partout: 555 élèves au primaire et 629 au secondaire II. Enfin, 495 nouveaux enseignants ont été engagés. Les enfants au bénéfice d’un dispositif de soutien inclusif sont deux fois plus nombreux: 246 cette année contre 111 en 2016. SJ