L’accessibilité universelle débarque à Lancy! Pour faire simple, il s’agit d’offrir aux habitants en situation de handicap une égalité d’accès aux lieux, équipements, informations, activités et services communaux. Et dans ce domaine, la Ville de Lancy se targue «de faire office de précurseur». Vraiment? «Oui, confirme Damien Bonfanti. Nous nous sommes renseignés. En Suisse, aucune commune ne gère la question du handicap de manière transversale.»
Concrètement, «l’accessibilité universelle ne concerne pas uniquement la manière de bouger dans notre commune ou d’entrer dans un bâtiment…», poursuit le conseiller administratif délégué à l’aménagement du territoire, qui détaille: «Si un malvoyant se présente à la Mairie, est-ce qu’il trouvera un collaborateur formé pour l’accueillir comme il se doit?»
Diagnostic
Pour répondre à cette question, un diagnostic s’impose. Voilà la tâche à laquelle la municipalité va s’atteler jusqu’au mois de juin. A partir de cet état des lieux, des priorités seront dégagées. Et à l’issue de cette phase, qui devrait durer un an, un plan d’action (listant les priorités à mettre en place) sera présenté au conseil administratif, puis au conseil municipal de Lancy, pour approbation.
Reste la question du coût. Là encore, la réponse réside dans cette notion de «transversalité»: s’il est trop tôt pour être chiffré, «le projet doit être en lien avec le développement durable, explique le conseiller administratif. L’on peut, par exemple, arrêter de mettre trop de mobilier urbain, parce qu’il gêne la mobilité. Du coup, l’amélioration du cadre de vie pour les handicapés peut aussi générer des économies!»