Champel, Onex, Carouge, Vernier: série noire!

  • Centre des Tattes: la justice a ouvert une procédure. SERVICE D’INCENDIE ET DE SECOURS

    Centre des Tattes: la justice a ouvert une procédure. SERVICE D’INCENDIE ET DE SECOURS

SINISTRES • L’incendie de l’immeuble des Contamines à Champel fait partie des sinistres les plus importants de l’année avec ceux de la rue du Comte-Géraud à Onex et de l’Hôtel du Mont-Blanc, à la rue Ancienne à Carouge en avril dernier. Vient s’ajouter le terrible incendie survenu, mi-novembre au centre d’hébergement des Tattes à Vernier. A Onex, l’incendie a anéanti la vie d’une trentaine de locataires. Une femme de 39 ans a perdu la vie et trente-deux personnes, vivant dans trente et un appartements, ont dû être évacuées.

Hôtel en feu

Toujours en avril dernier, mais cette fois du côté de Carouge: l’Hôtel du Mont-Blanc était la proie des flammes. L’établissement abritait plusieurs personnes en situation de grande précarité sociale. Le feu a pris dans une chambre au 1er étage d’un bâtiment donnant sur une arrière-cour, jadis une écurie. Le Service d’incendie et de secours (SIS) a secouru quatre personnes, réfugiées sur le toit et dans les chambres. Un homme de 25 ans a été arrêté pour incendie intentionnel. Il s’était disputé avec son amie…

Centre d’hébergement des Tattes

Enfin, dans la nuit du 16 au 17 novembre, l’incendie au centre d’hébergement pour requérants d’asile des Tattes à Vernier, a provoqué la mort d’un Erythréen de 29 ans. Le centre de réfugiés, le plus grand de Suisse, est occupé par 680 personnes dont 189 hommes seuls,déboutés de l’asile dans le bâtiment sinistré. Une quarantaine a été hospitalisée puis relogée dans les abris de la Protection civile des Trois-Chêne et des Libellules (Vernier). Deux personnes, grièvement intoxiquées, sont sorties la semaine dernière des soins intensifs.

Suspects interpellés

De son côté, la justice annonce avoir interpellé la semaine dernière deux suspects pour incendie intentionnel, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie au foyer des Tattes. «Le Ministère public a requis et obtenu du Tribunal des mesures de contrainte leur placement en détention provisoire», confirme Henri Della Casa, porte-parole du Ministère public. ChZ