Le karaoké avant, c’était un peu ringard. C’était le festival du folklore. Pourtant, depuis quelques années, les amateurs, comme les initiés, se ruent sur les micros. La cause? Les émissions de téléréalité qui battent des records d’audimat et un certain regain pour la music live qui prolifère dans les plus grandes capitales du monde. Ainsi, en une année, de nombreux établissements ont intégré des soirées karaoké à leur menu. Elles affichent toutes... complet.
C’est le carton plein
Il suffit d’intérroger quelques commerces pour se rendre compte rapidement que la recette fonctionne. Bars, clubs, restaurants... Le concept s’intègre partout. Par exemple, au club le Mambo aux Pâquis, on s’y est mis depuis le début de l’année. «Les soirées karaoké sont l’un des mercredis soirs qui marchent le mieux. On s’est rendu compte que les gens aiment bien participer aux animations. La clientèle est multiple. On a autant des habitués que des curieux qui ne viennent que pour chanter», explique Céline Henzmann, responsable de la communication. Même son de cloche du côté du restaurant l’Arbalète dans les Rues Bassses. «Les soirées ont lieu le jeudi soir et c’est toujours plein à craquer. C’est une ambiance qui rapproche les gens», s’enthousiasme Maria Dos Santos, la gérante.
Le concept évolue
Avec une clientèle de plus en plus jeune mais aussi de plus en plus branchée, certains établissements proposent même une version plus moderne du karaoké. C’est le cas, par exemple, du club le Lido à Lausanne. Le concept? Un pianiste à la dégaine jazzy et une ambiance feutrée. «Cela fait un an que nous avons lancé le concept et ça marche très bien... Tellement bien qu’en juillet prochain, nous allons organiser des apéros karaoké live au Paléo Festival dans l’espace gratuit et off», raconte Thomas Lecuyer, le programmateur du club. C’est certain, le karaoké n’a pas fini de vous faire chanter.