L’UDC veut décharger le Service des autos des contrôles techniques des véhicules

Le député UDC Stéphane Florey souhaite que l’Office cantonal des véhicules délègue les contrôles techniques des véhicules à moteur à des tiers. Il a même posé un projet de loi au Grand Conseil en ce sens.

Tous les Genevois connaissent bien ces locaux dans lesquels ils se rendent pour immatriculer les véhicules et surtout effectuer les sacro-saints et onéreux contrôles techniques de leurs véhicules.  Seulement voilà : la Commune de Carouge attend la restitution des terrains et serait en droit d’exiger des compensations financières de l’Etat et la tentative de déménagement de l’office à Bernex, chiffrée à 30,1 millions et prévue pour 2020, a finalement été abandonnée par l’Etat de Genève qui n’a pas exercé son droit de préemption.

Et ce n’est pas tout : les bâtiments utilisés par l’office cantonal des véhicules (OCV) datent de 1966 et ne correspondent plus aux exigences minimales d’aujourd’hui. De plus, le site atteint sa capacité maximale en matière de visites périodiques dont les délais sont sans cesse rallongés alors même que le nombre de véhicules immatriculés ne cesse d'augmenter.

Nombreux avantages

Afin de remédier à cette situation le député Stéphane Florey vient de déposer au Grand Conseil un projet de loi destiné à modifier « la loi d’application de la législation fédérale sur la circulation routière (LaLCR) (H 1 05) (délégation des contrôles des véhicules à moteur - réforme structurelle II).

L’idée est d’étendre l’actuelle possibilité que Genève a déléguée à cinq entreprises ou organisations  d’effectuer le premier contrôle des véhicules aux contrôles périodiques ultérieurs, comme cela se fait par exemple dans le canton de Berne l’OCV ne s’occupant plus désormais que des tâches administratives.

Dernier avantage selon le député, le temps gagné par les usagers qui pourront effectuer les contrôles techniques de leur véhicule auprès d’un établissement plus proche de leur domicile, « évitant ainsi que l’ensemble du parc automobile converge en un seul point du canton ».