Deux versions de la petite Skoda Citigo vous feront hésiter. Elles sont animées par un moteur à trois cylindres de 60 ou 75 ch. Nous avons roulé avec les deux puissances, dans la région d'Yverdon-les-Bains, sur des parcours urbains d'abord, en campagne et sur des tronçons autoroutiers ensuite. Seul à bord, ou à deux, la plus faible motorisation apparaît suffisante. Mais dès que les faux plats ou les montées se présentent, la variante plus musclée rassure, en cas de dépassement par exemple.Leur consommation, donnée à 4,1 et 4,2 l./100 km, avec des émissions de CO2 sous les 100 g/km, figure parmi les plus basses que l'on puisse trouver. Leur comportement routier très neutre convient à tous les usages. Sans qu'on désire les bousculer, elles tiennent la route, comme on dit.
Sécurité en ville
La Citigo, comme ses cousines VW up! et Seat Mii, dispose d'un freinage d'urgence, automatique en ville. A une vitesse inférieure à 30 km/h, cet assistant détecte l'obstacle devant vous, vous avertit et, si vous restez sans réaction, agit sur les freins. Cela peut éviter, ou diminuer, les conséquences d'un choc. Pure citadine, on vous le dit! Plutôt bien insonorisée, agile, bien équipée, elle va séduire ceux qui désirent conserver une voiture de taille réduite afin de profiter des parcages faciles.
Le sens du détail
Les quatre places sont suffisantes, celles de l'arrière devenant limitées si les passagers avant reculent leur siège. Le coffre est grand, toutefois son seuil de chargement reste assez haut. On comprend le souci de plaire aux citadins quand on ouvre la boîte à gants, elle contient un petit crochet pour accrocher son sac et des emplacements accueillant de la monnaie. Disponible en trois ou cinq portes, elle devrait se vendre davantage dans la deuxième configuration, la longueur des ouvrants de la première réduisant les avantages de la taille, dans les parkings souterrains notamment. Elle existe avec une boîte automatique.