A voir
Encore une adaptation de bande dessinée réussie, c’est suffisamment rare pour être souligné, signée Christophe Duthuron, d’après l’œuvre de Lupano et Cauuet. On suit le parcours de trois amis d’enfance à la septantaine bien tassée, qui ont compris que bien vieillir était le seul moyen connu de ne pas mourir. Alors ils en profitent, et continuent de faire les quatre cent coups, jusqu’à ce que l’un deux quitte son Tarn natal pour la Toscane, après être retombé par hasard sur une vieille lettre. Casting savoureux (Eddy Mitchell, Pierre Richard et Roland Giraud) et dialogues aux petits oignon: du pur plaisir!
Lundi 20 avril, 20h25, RTS Un
S’il reste bien en dessous du niveau magistral du premier opus signé Gareth Edwards en 2014, ce deuxième opus sorti en 2019 et réalisé par Michaël Dougherty est tout de même redoutablement impressionnant. Le blockbuster tire son épingle du jeu grâce à sa belle idée de mettre au casting la fabuleuse Millie Bobby Brown, la jeune héroïne de la série culte «Stranger Things», et à son message écologiste très fort assumé de manière franche tout au long du film.
Vendredi 17 avril, 23h, Canal +
A éviter
«Transformers 3: La Face Cachée de la Lune»
Le troisième opus des aventures des robots transformeurs dure plus de deux heures et demi, et fait beaucoup de bruit pour rien, sauf qu’on est loin de Shakespeare. Visuellement insupportable, très mal écrit, c’est une livraison sur grand écran d’une série de scènes de batailles interminables et d’une tripotée d'effets numériques qui servent juste à casser tout plein de trucs, et surtout la ville de Chicago, qui finit en ruines, comme nos oreilles et nos neurones. John Malkovich, Frances McDormand et John Turturro, tous les trois au casting, ne sauvent rien de cet affreux tapage.
Jeudi 16 avril, 21h05, W9
«Boyard Land»
Très mauvaise idée que ce spin-off clinquant du plus mythique des jeux télévisés francophones, créé il y a trente ans par Jacques Antoine, et qui a marqué la jeunesse de beaucoup. Si le fort originel s’en sort encore pas trop mal au fil des saisons, cette variation autour d’un parc d’attraction façon Tim Burton, avec lequel le Père Fouras aurait fait fortune avant de s’exiler sur le fort, énerve par son côté permanent «je t’en mets plein la vu», sacrifiant au passage la plupart des personnages historiques et tout le côté «bricol » du fort qui en fit tout son charme.
Vendredi 17 avril, 21h05, France 4