Un mythe sportif encore perfectionné

Un porschiste, c’est un amateur, un admirateur de la 911. Les autres modèles Porsche sont des dérivés. Les 718 Boxster et Cayman, pour les «baby Porsche», sont devenues des sportives redoutables. Les SUV Cayenne et Macan sont pour les familiaux et aventuriers. Mais la 911 reste une icône. L’électrique Taycan pourrait prendre le même chemin.

Ligne fidèle

La nouvelle 911 a été refondue complètement. Pourtant, sa silhouette s’inscrit en droite ligne de l’édition précédente. Un peu plus large, plus plate. Les designers avaient dû recevoir une consigne claire: ne rien ajouter, retrancher. Le résultat est superbe. A l’intérieur, les commandes et les boutons ont été réduits pour une simplification poussée. La console ne comporte plus que les interrupteurs les plus utiles au quotidien. Cela sans sacrifier au confort et aux accès directs nécessaires: un bouton rond au volant permet de changer le style de conduite. Il compte une petite touche libérant toute la puissance pendant une vingtaine de secondes, pour un dépassement par exemple. Le levier de vitesses a lui aussi maigri.

Dans la vie de tous les jours, le plus doux des comportements se manifeste par des changements de rapports très tôt. C’est économique, tranquille. Dans ces moments, l’électronique et la connectivité peuvent fournir les informations du jour, la météo ou autres. Chaque conducteur personnalise la 911 pour retrouver ses marques.

Hormis cet usage quotidien, les différents modes ouvrent le champ aux expériences de conduites les plus stimulantes. Nul doute qu’un détour régulier sur circuit vaut la peine pour se familiariser avec l’extraordinaire tempérament de la nouvelle 911 Carrera. Si bien balancée qu’on se dit qu’une transmission intégrale, pourtant répandue dans notre pays, n’est pas forcément utile. En choisissant le mode Sport, voire Sport+, les assistances s’effacent et c’est là que l’équilibre général apparaît. Le mythe reste bien vivant.

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