Nouvelle force politique à Genève

MEG2 • Le Mouvement écologique du Grand Genève veut peser sur la région en rassemblant les déçus de la politique électoraliste.

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Un nouveau mouvement politique vient de se créer à Genève. «A l’origine, il y a un ras-le-bol de citoyens contre la politique politicienne», résume Blaise Rossellat, porte-parole et membre fondateur du mouvement écologique du Grand Genève (meG). «Notre objectif est de devenir une force de proposition incontournable dans la région. Et pas seulement sur les sujets liés à l’écologie ou au Grand Genève, avance-t-il. Nous comptons également peser sur les grands dossiers comme la Traversée de la Rade ou du Lac, la caisse publique, l’initiative constitutionnelle sur la suppression du quorum ou l’installation d’un système de vélo en libre-service dans l’agglomération genevoise.»

Eviter les opportunistes

S’il est présent à Genève et en France voisine, le meG espère vite fédérer aussi dans le canton de Vaud. «Notre entité se veut transcantonale et transfrontalière», confirme Blaise Rossellat. Autre particularité du jeune mouvement, une forte allergie à la politique électoraliste. «Pour éviter l’ambition personnelle et les opportunistes, aucun de nos membres ne pourra être candidat à une élection sous les couleurs du meG», assène-t-il. «Pour l’heure, nous comptons une cinquantaine de sympathisants et une douzaine de membres.» Et de quel côté de l’échiquier politique sont-ils situés? «Leur sensibilité va de l’UDC à la gauche de la gauche. Notre mouvement veut faire avancer les bonnes idées d’où qu’elles viennent. Ce que résume notre slogan: Des idées libres de droits en libre-service!»