«Good luck Algeria»: des JO au retour sur soi

Avec humour et émotion, le premier film de Farid Bentoumi touche une corde sensible. Gagné!

Sam, 43 ans, conçoit avec passion des skis de fond haut de gamme au sein de sa petite entreprise grenobloise. Mais, soumise à une rude concurrence, son affaire est en péril. Pour la sauver, il se lance dans un pari fou: participer aux Jeux olympiques d’hiver en ski de fond, sous la bannière du pays de son père, l’Algérie. Au-delà de l’exploit sportif, ce défi improbable va le pousser à renouer avec ses origines...

Films dans le film

Inspiré d’une histoire vraie, celle du propre frère du réalisateur Farid Bentoumi, Good luck Algeria mêle habilement l’humour (né d’un décalage à la Rasta Rockett) à une veine plus sensible, quand le héros, interprété par Sami Bouajilia, retrouve ses racines.

Il y a d’ailleurs plusieurs films en un dans ce Good luck Algeria, «un film sur l’entreprise, un film sur la famille et les racines, un film de sport», rappelle le cinéaste; on pourrait en rajouter d’autres, poétique ou politique. «Le fait que Samir fasse les JO sous la bannière algérienne pour sauver sa boîte qui fabrique des skis cent pour cent français est un pied de nez à tous les débats sur l’identité nationale!» juge, ainsi, Farid Bentoumi.

Energie positive

En outre, ce film dense, qui offre de beaux rôles à Chiara Mastroianni (Un conte de Noël), Franck Gastambide (Pattaya, Il reste du jambon?) et Helène Vincent (L’odeur de la mandarine, Trois couleurs: bleu) dégage une énergie, positive et résolument communicative. Au final, c’est le spectateur qui en sort gagnant.

Avant-première en présence du réalisateur, au cinéma Les Scala de Genève, mardi 22 mars à 20 heures.

CONCOURS

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