Une danse pour les dieux

  • Une fusion instantanée entre cirque et danse. DR

    Une fusion instantanée entre cirque et danse. DR

Le spectacle aSH a été imaginé par Aurélien Bory lors du festival de danse contemporaine Montpellier Danse en 2018. Il a voulu mettre en lumière l’art subtil de la danseuse indo-française Shantala Shivalingappa qui trace à l’infini des cercles du bout de ses orteils. Recréant à sa manière un mandala.

Aurélien Bory est le plus à même de décrire ce spectacle fascinant: «La danse de Shantala est faite de ce parcours entre le Kuchipudi et Pina Bausch, entre l’Inde et l’Europe, entre Shiva et Dionysos dont d’aucuns disent qu’ils sont issus d’un seul et même dieu. Sa danse effectue un balancier perpétuel, quelque part entre mystique hindoue et physique quantique.»

Pour aSH, Aurélien Bory a voulu que Shantala Shivalingappa danse sur de la cendre. Il est donc ici question de quelque chose qui va mourir et d’autre chose qui va naître. Le chorégraphe sculpte l’espace de la scène comme un rythme et lui insuffle une vibration reprise et transformée à l’infini par le percussionniste Loïc Schild. Le reste appartient à Shantala qui réalise une chorégraphie magique. 

«aSH», Aurélien Bory et Shantala Shivalingappa, Théâtre Forum Meyrin, samedi 30 novembre, www.forum-meyrin.ch