Quoi de plus logique que d’acquérir une société qui a fait briller Volvo en compétition et de lui demander de s’occuper des modèles sportifs? L’an dernier, ce fut chose faite, Polestar est venue se lover dans le giron de la marque suédoise (en mains chinoises).
Le break V60, d’un bleu pétant qui fait froncer les sourcils de mes voisins, a des atouts certains. A l’extérieur, hormis cette couleur pour le moins voyante, la double sortie d’échappement encadrant un discret extracteur, des jantes de grande taille et des pneus adaptés la distinguent. Ah oui, j’allais oublier, si vous démarrez en tirant le levier de vitesses vers vous sur Sport, l’échappement va réveiller tout le quartier et… enchanter vos oreilles quand vous allez enchaîner les rapports sur une petite route déserte ou un circuit, lieu idéal pour en jouer.
Les deux faces de la pièce
Au quotidien, en roulant feutré, on a affaire à une voiture confortable, luxueusement équipée et aux réactions vives. Le volume de chargement est largement dimensionné. Le coffre possède un petit volet qui se redresse et maintient les objets, voilà qui est très pratique.
Une Polestar, c’est une voiture sportive. Le châssis répond avec précision, la traction sur les quatre roues assure une motricité idéale. Les passages des rapports sont à la limite de la brutalité et il y a un plaisir certain à utiliser les palettes au volant. Le freinage, aux disques surdimensionnés, impressionne. Les voitures Polestar peuvent être commandées directement sur le net, c’est aussi une nouveauté (volvocars.com/polestar).