Un Rigoletto riche en émotions

OPéRA • Le Grand Théâtre de Genève ouvre sa nouvelle saison avec la célèbre œuvre de Giuseppe Verdi.

  • Rigoletto représenté en clown. P. BERGER/ARTCOMART

    Rigoletto représenté en clown. P. BERGER/ARTCOMART

La nouvelle saison lyrique du Grand Théâtre de Genèvre ouvre avec Rigoletto, l’opéra italien de Giuseppe Verdi. Cette coproduction (Grand Théâtre, Festival d’Aix-en-Provence et Théâtre du Bolchoï, notamment) est signée par un metteur en scène canadien, bien connu de la scène genevoise, Robert Carsen.

Personnage grotesque

Rigoletto, c’est l’histoire d’un des personnages les plus charismatiques de l’histoire du monde lyrique: un grotesque bouffon au service du Duc de Mantoue et père de Gilda qu’il chérit d’un amour sublime. Au-delà de la répugnance de ses agissements, ce héros moderne, que le metteur en scène Robert Carsen a représenté en clown tout droit sorti de l’arène du cirque, émeut de par ses plus profondes aspirations. A la fois bourreau et victime, le bouffon bossu qui aide le Duc à enlever des jeunes filles est pris à son propre piège, une fois rattrapé par une malédiction. Un moment d’exception!

«Rigoletto», du 3 au 16 septembre, Grand Théâtre de Genève, www.geneveopera.ch