CINÉMA • La chambre des merveilles, long-métrage inspiré de l’ouvrage éponyme au succès retentissant de Julien Sandrel, est inclassable. La réalisatrice Lisa Azuelos fait s’entrelacer des sentiments contraires. Des larmes aux rires, le spectateur se surprend à égrener, au fil de l’histoire, toutes les notes de la gamme émotionnelle.
Louis, 12 ans, est hospitalisé. Victime d’un accident de skate, son diagnostic médical est sombre. Désemparée, Thelma, sa mère, arpente la chambre de son fils et découvre son journal intime. Louis a inscrit les dix choses qu’il voulait faire avant la fin du monde. Thelma décide d’accomplir chacun des vœux et de les raconter à l’enfant. Elle veut qu’il réalise à travers ses récits combien la vie peut être belle. Car son pari fou est de l’extraire de la nuit dans laquelle il est immobilisé.
Le spectateur glisse d’une aventure à l’autre, revient au chevet de l’enfant, sourit, rit et espère enfin une issue heureuse. Alexandra Lamy qui incarne Thelma entraîne avec grâce et justesse le public dans sa course contre la mort.
Lisa Azuelos, passée du monde des affaires à celui du cinéma, a notamment réalisé Comme t’y es belle et LOL qui avaient tous deux suscité l’engouement du public.
«La chambre des merveilles», au cinéma dès le 15 mars.