Véhicule hybride sans recharge: pratique mais condamné!

Rendons à César ce qui appartient à Toyota. Le constructeur japonais a fait des moteurs hybrides son cheval de bataille. Il a été largement suivi. Nous avons testé le SUV Hyundai Santa Fe, dans sa version hybride pure, ce qui signifie non rechargeable (celle-ci existe aussi). Un aboutissement!

Les premières hybrides (et certaines encore) avaient le défaut d’une boîte à variation continue, à savoir de monter dans les tours pour utiliser le meilleur couple. Pénible… Celle du Santa Fe, nouvelle, ne donne pas ce sentiment. Merci pour le confort auditif, c’est silencieux dans toutes les circonstances. Surtout, on s’en doute, quand le système choisit de se contenter du moteur électrique. Il convient pour cela que la batterie soit assez chargée, ce qui se produit quand les décélérations se succèdent et que l’énergie cinétique se transforme en courant.

Nouvelles normes et pénalités

Alors, cette hybride, une voie d’avenir? Pour quelques années seulement. Les technocrates et les politiciens ont émis de nouvelles normes, avec pénalités à la clé, pour les fabricants qui ne parviennent pas à les respecter. Conséquence: ceux-ci misent à fond sur les autos électriques. Avec les points d’interrogation que l’on connaît, le principal étant: comment fournir du courant renouvelable à tout le monde?

Rouler dans un SUV de grande taille, avec deux strapontins si on le désire pour emmener sept passagers, demande normalement une certaine quantité d’énergie. Certes, sur autoroute, compter 7 l/100 km. En usage plus urbain et campagnard, on descend à 5 l/100 km, remarquable pour un véhicule de 2 tonnes. De plus, le système de conduite autonome incite à rouler cool, il évite l’énervement dans les bouchons. Hyundai propose une variante rechargeable, politiquement plus correcte, si on la branche très souvent. Espérons que le mélange des versions laissera vivre ce Santa Fe hybride très abouti, confortable, et à l’aise dans le terrain!

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