Après la sortie de Charlie et la chocolaterie de Tim Burton en 2005, on aurait pu se dire qu’il serait difficile de faire un meilleur remake du film éponyme de Mel Stuart de 1971. Et pourtant, voilà qu’une nouvelle adaptation du livre de Roald Dahl publié en 1964 revient dans nos salles obscures le 13 décembre sous le nom cette fois de Wonka.
Alors qu’apporte-t-il de neuf par rapport aux deux versions qui l’ont précédé? En réalité, la nouvelle œuvre cinématographique de Paul King présente une autre période de la vie du personnage. On y découvre un Willy Wonka jeune qui n’a pas encore ouvert sa chocolaterie. Le film nous plonge dans le cheminement psychologique de ce jeune homme ambitieux, débordant d’idées et déterminé à changer le monde en ouvrant la plus incroyable des confiseries.
Casting de rêve
Et il faut dire que le réalisateur et scénariste britannique, qui est notamment à l’origine du film à succès Paddington, n’a pas lésiné sur le casting. Le rôle du jeune inventeur chocolatier est interprété avec brio par Timothée Chalamet, une des figures montantes du cinéma hollywoodien. «Willy est étrange et déroutant, drôle et charmant, mais a aussi un côté tranchant, et Timothée interprète toutes ces facettes en même temps. Il devait être capable de chanter, de danser et de livrer une performance très soigneusement chorégraphiée, tout en approfondissant ses émotions. Et il m’a constamment émerveillé», explique Paul King.
Aux côtés du jeune franco-américain de 27 ans, le public pourra apprécier les magnifiques jeux d’acteurs de Rowan Atkinson, Olivia Coleman, Sally Hawkins ou encore Jim Carter. Mais celui qui surprend le plus, c’est le rôle joué par Hugh Grant, très loin de ceux de l’éternel dandy anglais auxquels il nous avait habitués. A peine reconnaissable, on le retrouvera dans la peau d’un… Oompa-Loompa.