CINÉMA • L’histoire de Zodi, héros du dernier film d’Eric Barbier, est à la fois tendre et haletante. Le jeune nomade, âgé d’une douzaine d’années, découvre un chamelon au hasard d’une escapade dans le désert. Le petit dromadaire erre seul. L’enfant décide alors d’adopter l’animal. Il lui prodigue des soins et le baptise Téhu.
Un lien très fort se tisse entre les deux protagonistes. Un jour, le jeune garçon apprend que le dromadaire est doué de capacités physiques exceptionnelles. Le camélidé est en effet capable de courir à une vitesse hors norme. C’est une aubaine pour la tribu de Zodi car Téhu peut rapporter beaucoup d’argent. Mais Tarek, un braconnier, ne l’entend pas ainsi. Il n’a qu’une envie, mettre la main sur l’animal et en tirer profit. Pour le petit nomade, le salut est dans la fuite. Il décide de prendre la poudre d’escampette avec Téhu à travers le Sahara.
L’aventure du tandem est, on s’en doute, semée d’embûche. Il doit faire face à une violente tempête de sable tandis que le braconnier est à ses trousses. Il réchappe pourtant aux différents écueils et poursuit sa route.
Le petit garçon a une seule idée en tête: inscrire sa monture à la plus grande course de dromadaires du monde qui a lieu à Abu Dhabi. Car si Téhu décroche la victoire, la tribu de Zodi sera sauvée.
Côté casting, le réalisateur a fait appel à Alexandra Lamy, Youssef Hajdi, Nadia Benzakour, Amine Ennaji, Anas El Baz. Après Le Brasier et La Promesse de l’aube, Eric Barbier explore avec Zodi et Téhu, frères du désert, le terrain de la comédie et de l’aventure.
«Zodi et Téhu, frères du désert», en salle dès le 1er mars.