CœUR C’est l’œuvre la plus célèbre de la littérature allemande. Un mythe. Lorsque Goethe s’en empare, il a déjà de nombreux prédécesseurs, dont Christopher Marlowe, et tant d’autres suivront. Si vous aimez la langue allemande (dans laquelle le spectacle sera joué, avec des surtitres), courez voir le Faust, mis en scène à la Comédie par Nicolas Stemann, qui y dirige le Thalia Theater de sa ville natale (Hambourg). Le Faust de Stemann, qui durait plus de huit heures (dans la version de la Comédie, 3h20 «seulement»), avait été l’un des événements d’Avignon, en 2013. Stemann, 46 ans, s’est déjà frotté, entre autres, à Shakespeare (Hamlet), Schiller (Les Brigands) et Jelinek (Ulrike Maria Stuart). Attention: le spectacle n’est joué à Genève que du 12 au 14 décembre. Pour les germanistes et, bien au-delà, tous ceux qui aiment le théâtre.
GRIFFE Dans un perfide petit jeu de coups bas et de répliques revanchardes, la gauche et le PLR (parmi ceux qui nous cisèlent, sécateur au poing, le budget 2015) n’ont rien trouvé de plus lumineux que de supprimer la modeste subvention (42’000 francs) à la Musique de la Police de Genève. Un exemple, parmi d’autres, de cette jouissance de pouvoir des députés, où l’on «punit» des prestataires, juste pour marquer un point face à l’adversaire. Il est vrai, me direz-vous, que le MCG n’avait pas à attaquer le DIP. Soit. Mais voilà qui affaiblit considérablement un corps de policiers en fonction, répétant sur leur temps libre, heureux de servir le Conseil d’Etat lors des manifestations officielles. Le Vaisseau fantôme aura-t-il une pensée pour ces serviteurs de l’Etat?