Coup de Coeur / Griffe du 11.02.2015

COEUR Produire tous les soirs une émissions TV, ou radio, c’est aimer passionnément les rencontres. La vie vous le rend bien, lorsque vous avez la chance d’avoir sur votre plateau, en même temps, des invités aussi différents que l’écrivaine sénégalaise Ken Bugul, le Grand Chef de la Nation Atikamekw Constant Awawish, et l’Emmerdeur, Pierre Aucaigne (au Théâtre du Léman dans le rôle-titre immortalisé par Jacques Brel, mercredi 11 février, 20h30). Trois itinéraires, trois horizons. Trois univers. Mais en commun, la langue française, naguère portée par Jacques Cartier sur les rivages du Saint Laurent, ou ceux de Saint-Louis du Sénégal par les hommes de Louis Faidherbe. De France ou de Casamance, de la Mauricie aux rives de notre Léman, elle si belle, cette langue: notre mère, notre trésor.

GRIFFE Dans le rôle de la Pleureuse, Patrick Aebischer! Pour marquer le premier anniversaire de l’acceptation, le 9 février 2014, de l’initiative sur l’immigration de masse, nos bons médias de Suisse romande ont rivalisé d’inventivité en donnant la parole, pour la centième fois, au patron de la l’EPFL, pour qu’il nous dise à quel point le peuple et les cantons, ce dimanche-là, avaient mal voté. Toujours Aebischer! Toujours le même discours! Toujours ces jérémiades des Grandes Ecoles, comme si leur destin devait s’affranchir de toutes les lois de la République, faire fi des décisions du souverain. M. Aebischer n’est pas en cause: sollicité, il a bien raison de saisir les micros qu’on lui tend. Mais cette systématique, de la part des médias, de plus en plus insupportable. Jusqu’à quand?