Fiasco genevois

Genève souffre. Genève ne rigole plus. Genève meurt. Du moins, il semble révolu le temps des grosses bastringues de l’été «popus» pour tous les âges et pour toutes les couches sociales… La Lake Parade? Elle coule. La Fête de l’Espoir? Il n’y a plus d’espoir, elle tire la langue. Et que dire des nouvelles Fêtes de Genève proposant désormais des animations à la mode «caviar», c’est-à-dire onéreuse, aseptisées… Des feux d’artifice payants et rognés, la fin des concerts gratuits locaux, la bouffe, qui était jusque-là accessible à toutes les bourses devient gastronomique. N’en jetez plus! Bon, on nous promet aussi de la longeole et du pinard de chez nous. On verra bien! Déjà orpheline de ses habituelles enseignes du terroir, voilà maintenant que Genève devra faire aussi SANS les forains de chez nous. Un beau fiasco, surtout en sachant que, durant une bonne septantaine d’années, c’étaient les manèges des grandes familles locales le fil conducteur des Fêtes. C’était eux aussi qui rapportaient gros et mettaient du beurre dans les épinards de l’organisation. Aujourd’hui, c’est fini, les manèges ne tourneront pas sous la préférence locale. Dommage.

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