Le désenchevêtrement Ville/Etat dans le domaine de la politique culturelle dure depuis des lustres, contrairement à ce que François Longchamp et moi-même (en tant que maire) avions fait en 2008 dans le domaine social! Preuve en est: la politique du livre.
La Ville l’a «refilée» à l’Etat. La conseillère d’Etat a fait le maximum pour faciliter ce transfert, mais certains députés hésitent à comprendre les enjeux liés à cette politique, essentielle pour les jeunes, pour nos créateurs.
La Maison Rousseau/littérature (MRL), au 40 Grand-Rue, fait partie de ce transfert.
La Fondation responsable de cette institution (que je préside) se consacre à rappeler ce que fut Rousseau pour Genève et le monde, à faire de ce lieu une véritable Maison de la littérature ouverte sur la Cité, sans esprit partisan.
Elle a aussi le soutien de la Confédération, d’Alain Berset, conseiller fédéral en charge de la culture.
La MRL a trouvé l’argent dans le privé pour rénover le bâtiment, le budget de fonctionnement serait assuré par l’Etat, grâce à des réallocations internes. Que veut-on de plus?Le Grand Conseil va bientôt voter sur 2 projets de lois assurant la pérennité de cette Maison.
Que l’esprit de Rousseau les guide!