A part les naturalisations (lire ci-contre), le peuple et les cantons devront se prononcer, le 12 février, sur FORTA, entendez le Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération. Il s’agit de l’inscrire directement dans la Constitution fédérale, avec durée illimitée, et d’équilibrer ainsi (aux yeux des partisans) les sommes allouées, ces dernières années, au trafic ferroviaire. Au total, pour l’entretien de nos routes nationales, mais aussi l’amélioration du trafic en région urbaine et l’élimination des goulets d’étranglement, une somme de trois milliards par an serait débloquée. Le financement proviendrait notamment des taxes routières, mais aussi, à partir de 2020, d’une redevance sur les voitures électriques, et surtout d’une augmentation de quatre centimes de la taxe sur le litre d’essence ou de diesel.
Enfin, nous voterons sur le volet fédéral de RIE III, la réforme de l’imposition des entreprises. Sujet que les Genevois connaissent par cœur, tant nous avons multiplié les articles et émissions sur le volet cantonal. Rappelons tout de même que l’OCDE a édicté des normes visant à supprimer les statuts fiscaux spéciaux, ceux dont bénéficient les multinationales. Il s’agit donc d’adopter un taux d’imposition unique sur le bénéfice des entreprises, quel que soit le statut de ces dernières. Au niveau fédéral, nous votons sur le principe. Une autre votation nous attend sur le volet genevois, sans doute pour cet automne.