Auteurs de déprédations, trois aspirants policiers rappelés à l’ordre

Que s’est-il passé lors du séminaire organisé à Bordeaux (France) en septembre dernier? Pourquoi des policiers en formation ont-ils commis des déprédations dans la caserne de la gendarmerie où ils ont été accueillis?

Les faits: des jeunes policiers en cours de formation participent à un séminaire. Le groupe prend la direction de Bordeaux où se déroule l’instruction. Si les jeunes gens se montrent assidus durant les cours, leur attitude est moins exemplaire en dehors des sessions. Ainsi, durant une soirée, trois d’entre eux se procurent des bouteilles d’alcools qu’ils commencent à boire sans retenue. Ils ont trouvé refuge dans l’un des bâtiments désaffectés de la caserne. Puis, quelque peu éméchés, les trois jeunes s’installent sur le toit de la bâtisse et se mettent à jeter des tuiles depuis leur quartier général improvisé. Un extincteur et d’autres objets subissent le même sort. Coût des déprédations: plusieurs centaines de francs que les services compétents ont payées sans coup férir.

Pas de sanction pénale

Silvain Guillaume-Gentil, chargé de communication et porte-parole de la police genevoise explique que l’incident a été réglé entre les parties. «Les dommages à la propriété, qui se montent à moins de 500 francs, n’ont pas donné lieu à une possible sanction pénale. Ce type d’infraction n’est poursuivie que sur plainte.» Il n’en demeure pas moins que le comportement des jeunes gens ne saurait être passé sous silence. Comme l’affirme encore Silvain Guillaume-Gentil: «Les auteurs de ces dégâts contreviennent gravement au comportement attendu de la part de policiers. Dès lors, ils font actuellement l’objet d’une procédure administrative interne».

Auditions

A quoi s’exposent les trois auteurs des dégâts commis en France? Tout d’abord, chaque auteur sera auditionné par écrit et recevra le procès-verbal des faits relatés. Ensuite, la procédure prévoit un droit de réponse permettant aux futurs policiers d’expliciter leurs arguments. Ce n’est qu’au terme de ce processus, qu’une sanction sera infligée.