Pour la Toussaint, j’ai envie de vous parler de fleurs. Combien d’entre nous vont d’ailleurs aller fleurir les tombes ou autres lieux de souvenirs de nos chers défunts? L’emblème floral par excellence reste le chrysanthème. Outre sa résistance aux frimas automnaux, cette plante a commencé à orner les stèles des soldats français tués durant la Première Guerre mondiale. Depuis, cette tradition d’embellir ces lieux du souvenir a dépassé les frontières. Au niveau symbolique, si l’on ôte le côté «mortuaire» du chrysanthème, il est plutôt synonyme de sentiments plus joyeux, selon sa couleur. Le jaune irradie par sa lumière – l’immortalité – et rappelle le soleil; le rouge s’offre à un amour intense et le blanc représente l’amour pur, détaché. On associe également cette fleur à l’aide, au soutien à la famille, à des amis dans une tristesse passagère, mais surtout à la gaieté et la bonne humeur ou encore à la persistance de la vie et du renouveau. Enfin, au Japon, le chrysanthème est mis à l’honneur, chaque année, dans un festival du bonheur. Ne nous privons pas de ce beau symbole!