Continuons notre voyage au gré des traditions funéraires dans le monde. En Chine, à Taïwan et dans plusieurs régions rurales, des pleureuses s’épanchent sur les défunts qu’elles ne connaissent pas. Ceci de manière «franche et ostentatoire». Le but de la chose? Montrer combien la personne décédée était importante et aimée des siens et de sa communauté. Et, bien évidemment, marquer son rang parmi les gens. Mais être pleureuse – dans un pays où toute émotion est difficilement perceptible – reste une vraie profession et tout un art: la personne n’hésite pas à se rouler par terre, à se griffer les bras et le cou et à pleurer à chaudes larmes. Selon les croyances populaires, les pleureuses porteraient les esprits des morts en elles. Elles sont à la fois admirées par les Chinois et honnies dans certains lieux publics. Interdit sous le régime de Mao, et rétabli depuis, ce métier est encore bien à l’honneur.
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