Genève-Lyon en train: l’ATE veut ressusciter la “ligne malade”

L’association avance plusieurs mesures pour améliorer l’attractivité d’une liaison ferroviraire dont la qualité laisse largement à désirer.

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Fréquemment décrite comme la « ligne malade » de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA), la relation ferroviaire est jugée comme « inexistante » par la direction des CFF. Cette artère, vitale, qui relie depuis 1858 Genève à Lyon via Bellegarde, Culoz, et Ambérieu, quelques mois avant celle reliant Genève à Lausanne, en juin 1858 incarne une offre insuffisante et dégradée, ainsi qu’à une grande insatisfaction des usagers

Selon l’Association Transport et Environnement, certaines mesures sont aujourd’hui à la portée des institutions compétentes : une amélioration de la ponctualité, de la cadence et de la propreté des trains contribuerait fortement à l’attractivité de la ligne et renforcerait son potentiel en matière de transfert modal.

"Exigence minimale"

« Une cadence horaire avec une amplitude diurne étendue de 5 à 23 heures aux gares de départ de Lyon et de Genève est une exigence minimale pour améliorer l’attractivité de la ligne et répondre aux besoins de la clientèle, ajoute l’association qui précise en outre : « Pour rappel, Lyon et Genève sont reliées par deux autoroutes ».

La mise en service d’un matériel à plus forte capacité et compatible avec les deux réseaux suisse et français permettrait, de son côté, de satisfaire à l’importante demande sur la ligne Genève-Lyon. C’est également important pour améliorer l’accès et l’attractivité des liaisons ferroviaires vers la France, l’Espagne et à terme l’Italie.

Enfin, l’ATE recommande une extension de la ligne L6 du Léman Express, jusqu’à Culoz qui en deviendrait le terminus.