ÉVÉNEMENT • «Le monde entier est un théâtre. Et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et Notre vie durant nous jouons plusieurs rôles.» Cette phrase extraite de l’œuvre de Shakespeare accompagne Imanol Atorrasagasti, directeur de la Fête du théâtre. Pour la 10e édition de cette manifestation, avec l’entière complicité des directeurs des théâtres genevois, il a voulu à la fois ouvrir les scènes genevoises à tous les publics et aller à leur rencontre.
Ainsi, durant trois jours, c’est une déferlante d’ateliers et d’activités multiples sur et autour du théâtre qui inonde la cité de Calvin. Il sera question du jeu d’acteurs, des costumes, de la technique, du monde des marionnettes, de l’improvisation, de l’initiation à la langue des signes ou encore de l’écriture.
Pourquoi mettre tel ou tel événement sous les feux de la rampe? L’exercice est une gageure pour le façonneur de cette manifestation de la rentrée. «Cette année, nous proposons un triathlon théâtral, qui donne libre accès à huit pièces jouées sur différentes scènes. D’autres institutions offrent des entrées pour leurs représentations», relève Imanol Atorrasagasti. Au programme 2022, s’agrège une autre nouveauté: les Walking talk où metteuse en scène, costumière, journaliste accompagnent leur promenade d’histoires.
La Fête du théâtre se tiendra aussi dans les musées, les écoles, les Hôpitaux universitaires, les cafés, les librairies et les galeries qui programment des saynètes, des spectacles inédits en leurs murs.
Voilà la Genève théâtrale, celle qui imagine, interprète, colorise des histoires, prompte à investir toute la ville. Cette effervescence culturelle est-elle le fruit d’une volonté politique? «Sans aucun doute. D’ailleurs, nous ne disons jamais assez fort à quel point le canton, nonobstant son exiguïté, est un véritable pôle théâtral qui draine des spectateurs bien au-delà de nos frontières», affirme l’homme de théâtre.
Octobre s’annonce sous de flamboyants auspices.
Plus d’infos: www.fetedutheatre.ch