Gratuité des crèches: un évidence sociale

Alors qu’une commission du national continue à plancher sur l’accueil extra-familial pour enfants, un constat demeure et il est criant: il manque actuellement au moins 4000 places de crèche à Genève et leur prix reste prohibitif, malgré les subventions publiques.

L’Union populaire, qui a lancé sa campagne pour le Conseil d’Etat et le Grand Conseil le 30 novembre dernier, entend défendre une offre gratuite, suffisante et répondant aux besoins. Elle devra donc augmenter fortement pour permettre la création d’un véritable service public d’accueil de la petite enfance, qui permette de faire un pas vers l’égalité réelle entre femmes et hommes, puisque la prise en charge des enfants d’âge préscolaire incombe très majoritairement aux femmes. Par ailleurs, quand on appartient aux classes populaires, il faut de plus en plus deux salaires à plein temps pour vivre à Genève. Et les crèches sont indispensables pour permettre aux employeurs d’embaucher de jeunes parents. C’est pourquoi la loi prévoit déjà une contribution de 0,07% de la masse salariale, à charge des patrons, pour contribuer à leur financement.

Sur une durée de 7 ans, l’Union populaire veut porter cette contribution, par paliers, à 0,5% de la masse salariale; nous exigerons de l’Etat qu’il forme le personnel nécessaire; et nous demanderons aux communes de développer les équipements indispensables. Une autre vie est possible, ici et maintenant!