Comment ne pas rater son repas de Noël

TABLES DE FÊTE • Etonnez vos convives avec des mets du terroir genevois.

  • Choisir les bons ingrédients pour réussir son menu. ISTOCK

    Choisir les bons ingrédients pour réussir son menu. ISTOCK

Il y a les Noëls dont on se souvient. Et les autres. Quand on est petit, l’intensité du souvenir dépend, forcément, des jouets que l’on reçoit, qu’ils arrivent par la cheminée ou qu’ils soient livrés par un tonton (mal) déguisé en Père Noël. Mais avec le temps, c’est à la table que les enjeux se déplacent. Et les Noëls dont on se souvient sont généralement moins liés à d’éblouissantes poulardes et d’ébouriffants chapons qu’à d’énormes dindes über fourrées aux indigestes marrons, à des terrines de foie gras quasi synthétique, et à des bûches suintant de beurre.

Oubliez foie gras et saumon!

Comment faire, dès lors, pour réussir, ou du moins ne pas rater, son repas de Noël? D’abord, évitez le foie gras. Même s’il est bon, il y aura toujours quelqu’un à table pour vous rappeler les horribles images des canards maltraités qui ont abondamment circulé sur le web ces derniers temps, «que même Joël Robuchon, il y a renoncé». Du saumon à la place? Vous n’y pensez pas. «Quoi, tu n’as pas vu le reportage sur les élevages industriels en Norvège?» Oubliez.

Entrée typiquement genevoise

Remplissez une grande casserole d’eau. A ébullition, plongez-y une ou plusieurs longeoles (IGP s’il vous plaît, car notre saucisse cantonale est labellisée) et laissez-les cuire tranquillement 3h30. Servez trois tranches par convive sur un lit de lentilles genevoises (de Jussy ou de Versoix, elles sont toutes bonnes). La longeole réunit la volupté décadente du foie gras et le relief gustatif du (bon) saumon fumé. Et si l’un de vos convives vous fait savoir qu’il ne mange pas de cochon, dites-lui simplement: «Tu me gaves».

Dinde ou poulet

Comme plat principal, troquez la dinde aqueuse et insipide par une dinde de Bresse, plus petite, nettement plus succulente, mais aussi bien plus onéreuse. Trois ou quatre jolis poulets autochtones peuvent aussi faire l’affaire. Ceux de Perly, par exemple. Le poulet de Perly, ce n’est pas de la poudre de Perly pimpin!

Comment se passer de bûche au dessert? C’est simple. Pensez à toutes celles que vous avez mal digérées. Cela vous donnera plein d’idées.