PENSE que la justice autrichienne a fait un beau cadeau de Noël aux malades du jeu. Jugez-en vous-mêmes: un joueur viennois a obtenu d’un tribunal le remboursement de 438’000 euros dilapidés dans des machines à sous. Ceci en faisant simplement valoir qu’il était dans un état d’addiction au jeu.
Le jour où votre serviteur réclamera le remboursement de tout ce qu’il a bu en raison de son addiction à l’alcool, une bonne moitié des bistrots de Suisse romande pourra mettre la clé sous le paillasson.
SE DIT qu’il y a aussi des cadeaux empoisonnés, comme ce livre venant de sortir sur la place des femmes dans le monde professionnel. Un livre à offrir aux enragées des quotas qui voient dans la femme l’avenir du travail. On ne vous donne qu’un seul extrait pour vous en persuader: «Une femme PDG ne sera pas plus solidaire de ses ouvrières qu’un homme de ses ouvriers. Il n’y a pas de solidarité féminine dans le monde du travail.»
Et quel macho a pu écrire ça? Annik Houel, professeure de psychologie sociale à Lyon. On n’est jamais trahi que par ses amies…