Le Gniolu du 29.03.2018

S’INQUIETE pour la réélection d’Anne Emery-Torracinta, mal embarquée en raison des différentes affaires touchant son département (dont celle concernant Tariq Ramadan). Certains la voient déjà éjectée du Conseil d’Etat en avril. Comme son camarade de parti Manuel Tornare qui, dans les colonnes d’un journal du dimanche, rappelle les échecs de ces trois autres conseillères d’Etat qu’étaient Micheline Spoerri, Isabel Rochat et Michèle Künzler.

Trois femmes qui ont connu des fins de carrière en queue de poisson alors que celle d’Anne pourrait bien finir en Apothéloz…

A LU cette brève dans un tabloïd gratuit: «Hausse sensible de l’aide sociale.» Et, sans surprise, l’article nous apprend que les dépenses publiques contre la précarité ont progressé plus fortement en 2016 que l’année précédente. D’où cette conclusion: «L’accroissement des dépenses est surtout dû à l’augmentation du nombre de bénéficiaires.» Ce qui revient à dire que l’aide sociale profite surtout aux pauvres. Quel scandale!

A APPRIS aussi que le Franco-Algérien Alexandre Djouhri, qui semble avoir tiré, dans l’ombre, les ficelles de l’affaire libyenne qui a conduit à la mise en examen de Nicolas Sarkozy (un examen qu’il n’est pas sûr de réussir), habite à Chêne-Bougeries. C’est la révélation d’un quotidien genevois qui parle de lui en le décrivant comme «un homme au parcours sinueux et détenteur de lourds secrets». Il paraît même que certains proches de Sarko disent de lui «qu’il est Tripoli pour être honnête».

A DECOUVERT cette nouvelle polémique à deux balles (et c’est le cas de le dire) à la Une d’un certain canard lausannois orange, coutumier du fait et qui, parlant de la couleur d’une balle de tennis, s’interroge: «Est-elle jaune ou verte?» Alors selon Roger Federer, elle est jaune. Quant à Stanislas Wawrinka, il ne sait pas. Mais il faut dire que ce dernier ne voit plus la balle depuis un bon moment…