Ça plane pour le trafic aérien

TRANSPORTS • Année après année, le nombre de passagers transitant par Genève Aéroport est en forte croissance. Cette tendance risque de s’accélérer. Pourquoi? Car le trafic aérien explose dans le monde entier. Et il n’y a aucune raison pour que Genève fasse exception. Côté chiffres, l’aviation civile atteindra des niveaux record en 2018. Avec 4,3 milliards de passagers et 40 millions de vols. En dix ans, le nombre de voyageurs prenant l’avion a tout simplement doublé. Une croissance folle qui s’explique par la baisse des prix (merci au modèle low cost) et une hausse de la connectivité. La mondialisation forcenée n’y est évidemment pas étrangère. Et les prévisions de l’Association du transport aérien international (IATA) affirment que, d’ici 2036, le nombre de passagers va presque doubler, ils seront 7,8 milliards! N’en déplaise à certains, il s’agit d’une bonne nouvelle pour la prospérité mondiale. Car l’avion représente un formidable accélérateur de croissance. Une ville sans connexion avec les hubs mondiaux n’a aucune chance de se développer convenablement. Cette réalité se vérifie à nouveau puisque la région Asie-Pacifique sera le plus important catalyseur de la demande ces prochaines années. La croissance du nombre de passagers et de vols est toujours, d’abord, liée à une croissance économique. En 2022, la Chine devrait devenir le plus important marché aérien du monde, prenant la place occupée jusqu’alors par les Etats-Unis. Notons enfin, que cette croissance booste également les bénéfices des compagnies aériennes. En 2018, ils s’élèveront à 34 milliards. Deux fois plus qu’en 2010…