Célèbre école de karaté à la rue…

ÉCOLE DE SPORT • La Ville doit récupérer les locaux de la plus ancienne école de karaté de Suisse installée au Corbusier. Salle ou hangar recherché en urgence.

  • Le Karaté Club de Genève est menacé. DR

    Le Karaté Club de Genève est menacé. DR

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    Le Karaté Club de Genève est menacé. DR

ÉCOLE DE SPORT • L’une des plus anciennes écoles de karaté de Suisse, qui est la plus célèbre et la plus titrée de Suisse au niveau national et international, risque de se retrouver à la rue… faute de locaux! Le Karaté Club de Genève cherche désespérément des locaux d’ici juin 2017. Sans quoi, elle ne pourra plus donner de cours à sa cinquantaine de membres dont la plupart sont des enfants.

La Ville récupère les locaux

«La Ville de Genève doit récupérer ses locaux de près de 300 m2, qui se trouvent dans le complexe de l’école Le Corbusier en ville, détaille Sandro Crabas, membre de l’école de karaté. Nous recherchons très activement des salles dans toute la ville, et ceci depuis juillet dernier. Nous avons écrit aux mairies, aux responsables des sports de la Ville et du Canton, scrutons toutes les annonces à louer et nous avons même approché les églises… En vain.»

Manque d’infrastructures

De son côté, le Département de la cohésion sociale (DCSS) regrette la situation. «Nous déplorons de pénaliser une association qui, en plus, s’occupe d’enfants», détaille Isabelle Widmer, cheffe du Service des écoles et institutions pour l’enfance. Avant de poursuivre: «Nous sommes confrontés à une augmentation de 123 enfants depuis 2 ans, correspondant à 6 classes. Raison pour laquelle nous sommes obligés de reprendre les locaux pour les besoins prépondérants de l’établissement scolaire.»

Cours enfants préservés

D’ici là, le DCSS assure que tous les moyens à disposition seront prospectés afin de permettre la rentrée de l’école de karaté, en septembre prochain. Il ne peut cependant pas attribuer un nouveau local mais proposer uniquement des mises à disposition dans les salles de gymnastique ou de rythmique, sur la base de tranche de deux heures. «Nous avons pour près de 40’000 francs de matériel, il est impossible de changer de lieu chaque semaine», s’inquiète toutefois Sandro Crabas, qui rêve qu’un mécène privé soit prêt à ouvrir une grange, une salle pour accueillir ces champions en herbe. ChZ