Déchets sauvages: la Ville de Genève ne pardonne plus

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION • Les incivilités sont davantage sanctionnées.

  • La Ville de Genève ne tolère plus les déchets sauvages. DAVID ROSEMBAUM-KATZMAN

    La Ville de Genève ne tolère plus les déchets sauvages. DAVID ROSEMBAUM-KATZMAN

La Ville de Genève passe au cran supérieur pour combattre les déchets sauvages. Une campagne de sensibilisation, lancée cette semaine, annonce en effet la couleur: les sanctions vont tomber contre les récidivistes.

«Il y a encore trop de vieux matelas, de cuisinières ou de chaises abandonnés sur l’espace public», rappelle le magistrat Guillaume Barazzone en charge du Département de l’environnement urbain et de la sécurité. Dans la foulée, il dénonce aussi ces ordures jetées à même le sol, laissées sur les pelouses ou dans les massifs fleuris.

Campagne répressive

Pendant tout le mois de mai, la Ville de Genève lance ainsi une campagne de sensibilisation à vocation répressive afin que les citoyens respectent davantage les rues et les parcs. Outre 300 affiches et diverses annonces dans les médias, la Voirie et la police municipale vont poursuivre plus durement les infractions au règlement municipal sur la gestion des déchets. Celles-ci sont de 200 francs au minimum et pour les contrevenants au règlement cantonal sur la propreté et la salubrité publique, le montant de l’amende est déterminé par le Canton. «Même les personnes qui sortent leurs poubelles en dehors du programme prévu seront sanctionnées, poursuit Guillaume Barazzone. Nos employés fouilleront les poubelles pour trouver les coupables.»

A noter que la Voirie ramasse 500 kilos de déchets sauvages par heure. Parmi les encombrants se trouvent 6739 armoires, 5162 canapés et 11683 chaises.

7 jours /7

«A ma demande, la Voirie travaillera désormais chaque samedi et chaque dimanche, matin et après-midi, pendant tout l’été», poursuit le magistrat avant de conclure: «Nous ne tolérerons plus les incivilités d’une minorité qui ruinent les efforts des autres!»