C’est l’un des aspects clés du futur Léman express: la sécurité. Pour que tout roule dès le 15 décembre, date de la mise en service de l’infrastructure ferroviaire, les autorités genevoises et françaises ont mis au point un plan de secours bilatéral. Il a été signé mardi 5 novembre à la préfecture de Haute-Savoie (France voisine), notamment par Mauro Poggia. Le but, selon le conseiller d’Etat chargé de la Sécurité, de l’Emploi et de la Santé: «garantir, pour la sécurité des passagers, que la frontière ne soit pas une entrave à l’intervention rapide et efficace des secours franco-genevois les mieux adaptés aux besoins, notamment les trains d’extinction et de sauvetage des CFF.»
Un enjeu colossal quand on sait que 50’000 voyageurs sont attendus chaque jour.
Commandement commun
Concrètement, le plan de secours fixe les modalités d’intervention comme notamment l’établissement d’un poste de commandement commun aux services français et suisses sur la voie verte. Pour mémoire, le dispositif transfrontalier avait été testé vendredi 13 septembre, lors de l’exercice grandeur nature baptisé «Confine Tre». De quoi permettre quelques ajustements dans la version finale signée mardi.