ATTERRISSAGE PÉRILLEUX • Un Airbus de Tunis Air provenant de Djerba a eu quelques difficultés à l'atterrissage le 24 novembre. L'Office fédéral de l'aviation civile et son pendant tunisien ouvrent simultanément une enquête.
«J'ai eu la peur de ma vie! L'avion a atterri en biais par rapport à la piste d'atterrissage. Il a heurté les balises puis s'est redressé. Les passagers hurlaient!» Cette Genevoise est encore sous le choc après l'atterrissage périlleux survenu samedi 24 novembre à 10h30 à l'aéroport de Cointrin. «Je rentrais de Djerba à bord d'un Airbus de la compagnie Tunis Air. Nous venions de faire une escale à Tunis. C'est en arrivant à Genève, alors que le brouillard était très dense que nous avons frôlé la catastrophe!»
Pas de blessés
Cet atterrissage a été effectivement jugé «dur» par la direction de l'aéroport de Cointrin. «Nous avons eu vent de l'incident. Heureusement il n'a fait aucun blessé et n'a occasionné aucun dégât, relate Bertrand Stämpfli porte-parole de l'aéroport. L'Office fédéral de l'aviation civile ainsi que le bureau des accidents de la compagnie Tunis air ont conjointement ouvert une enquête afin de déterminer les causes de cet abrupt atterrissage.» L'aéroport tient encore à préciser: «Nous ne savons pas si l'appareil volait trop haut, trop bas ou trop vite,» poursuit le porte-parole. L'enquête le déterminera.»
Enquête en cours
De son côté, la compagnie Tunisienne confirme l'ouverture d'une enquête parallèle. «Le rapport préliminaire établi qu'il y eu un atterrissage «dur», précise son directeur général pour la Suisse Bechir Ben Assi. «L'appareil avait été révisé en Tunisie. Il n'y a pas eu d'anomalie, le train d'atterrissage s'est ouvert normalement.» Et d'appuyer: «On nous reprocherait d'avoir cassé deux balises, mais pour l'heure rien n'est confirmé. L'avion ne s'est pas enlisé et il n'y a eu aucun débris. L'accident est survenu à 10h30 mais la direction de Cointrin nous a signalé le problème que le soir vers 19h30. Cela démontre bien qu'il n'y a pas eu d'incidence sur l'aéroport de Genève,» conclut-il.
