Inquiétante rixe aux sprays au poivre et à l'arme factice

  • Pour l'heure, aucune plainte n'a été déposée.

    Pour l'heure, aucune plainte n'a été déposée.

USINE • Il était une heure du matin, dimanche 25 novembre lorsque des jeunes ont entendu une détonation à la place des Volontaires. «On ne savait pas si c'était un pétard ou le bruit d'une arme à feu», témoigne une jeune fille. Et d'enchaîner: «Lorsque je me suis rendue à l'Usine, les responsables nous ont expliqué qu'il venait d'y avoir une grosse bagarre entre deux bandes rivales. Selon le videur, ce n'était pas la première fois que l'une de ces bandes venait semer la zizanie dans la boîte.»De nombreux témoins de cette scène ont été choqués: «Cela fait quand même une drôle d'impression de voir courir dans les rues une vingtaine de mecs qui hurlent et dont un qui tient une arme à feu à la main!»

Bagarre dissipée

La police confirme qu'il y a eu une rixe cette nuit-là et que des patrouilles se sont rendues sur les lieux. «Une dizaine d'Africains ont effectivement semé le trouble vers 1 heure du matin, détaille Eric Grandjean, officier de presse. Armés de sprays au poivre, ils ont menacé les employés de l'Usine pour une raison que nous ne connaissons pas.»

Pas de plaintes

La police enquête également sur l'un de ces irascibles agresseurs qui aurait sorti une arme et menacé un employé de la sécurité. «Selon nos informations, l'arme serait factice, poursuit Eric Grandjean. A notre connaissance aucun coup de feu n'aurait été tiré.» Malgré tout, selon des témoins, une détonation a bel et bien été entendue à la place des Volontaires lors de la fuite d'une partie des protagonistes.Pour l'heure, aucune plainte n'a été déposée, l'affaire en est restée à ce stade. De leur côté, les responsables du centre alternatif autogéré n'ont pas répondu à nos nombreuses sollicitations pour donner leurs versions des faits.