Le Département des infrastructures (DI) a présenté mardi 15 octobre 96 mesures du plan d’actions de la mobilité douce 2019-2023 comprenant 96 mesures. Il s’articule autour de cinq objectifs prioritaires: sécuriser le réseau cyclable, accompagner la mise en service du Léman Express, mettre en œuvre la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE), répondre à l’apparition de nouveaux véhicules (trottinettes électriques, gyropodes, vélos-cargos etc.) et, enfin, améliorer la gouvernance et le dialogue entre les acteurs de la mobilité à Genève. But avoué? Accompagner les changements de comportement en matière de déplacement. En effet, entre 2005 et 2017, le nombre de cyclistes a quasiment doublé (+95%) au cœur de l’agglomération genevoise. Dans le même temps, la marche a également connu une progression significative.
Aménagements à venir
Parmi les actions qui seront menées figure la mise en service d’axes continus et sécurisés au centre-ville. Trois itinéraires prioritaires ont été retenus: gare Cornavin–gare des Eaux-Vives, gare Cornavin–Uni Mail et Uni Mail–gare de Champel. Ils seront réalisés progressivement entre 2020 et 2022. Par ailleurs, de nouvelles portions de la Voie verte d’agglomération seront régulièrement mises en service jusqu’en 2025, tandis que le segment actuel, qui relie Bonne, en Haute-Savoie, à la future gare des Eaux-Vives, vient de faire l’objet de travaux permettant de mieux sécuriser les intersections avec les axes routiers. D’autres aménagements de type Voie verte viendront compléter le réseau mobilité douce.
Sécuriser les rails de tram
Le plan d’actions vise aussi à sécuriser les franchissements de rails de tram potentiellement dangereux, un dispositif en caoutchouc limitant les risques de voir une roue de vélo se coincer sera installé sur neuf carrefours particulièrement sensibles. Les 96 mesures permettront à terme de créer 50 km d’aménagements sécurisés supplémentaires et d’améliorer 90 km d’aménagements existants. En matière de stationnement, ce sont quelque 5500 places qui seront créées. Après avoir été présentée aux associations, cette feuille de route est en cours de consultation auprès des communes jusqu’à la fin du mois d’octobre. Elle fera ensuite l’objet d’une adoption par le Conseil d’Etat puis sera transmise au Grand Conseil en vue de son approbation.