A EU L’œIL attiré par ce titre d’un quotidien genevois dans sa chronique judiciaire: «Un cadre de la police est jugé pour avoir rédigé un faux procès-verbal». Il paraît qu’ils ont tout de suite vu que c’était un faux, il n’y avait aucune faute d’orthographe.
N’A JAMAIS CRU une seconde à la portée dissuasive d’une telle mesure, et pourtant. Voici un an que les sachets plastiques sont facturés 5 centimes dans les grandes surfaces et leur usage a diminué de près de 80%! Alors de trois choses l’une: soit les Suisses sont vraiment écolos dans l’âme, soit ils sont bien plus pauvres qu’ils le prétendent, soit ce sont vraiment des râpes. Mais comme il y a sans doute un peu des trois, cela donne une idée assez précise du Suisse moyen: un pauvre écolo avare.
SE DEMANDE si on peut encore appeler ça du cynisme. Plusieurs entreprises suisses d’armement ont en effet demandé à être entendues par la commission de politique de sécurité du Conseil des Etats, dans le but d’obtenir l’autorisation de vendre des armes à des pays connaissant des conflits intérieurs! Ceci au prétexte que la branche est mal en point et que des emplois sont en jeu. C’est vrai que si la vente de quelques armes lourdes à Daech peut permettre de lutter contre le chômage, on aurait tort d’hésiter.
POURRAIT appeler ça la loi des séries américaine. En marge de l’affaire Weinstein et sur la même page people d’un tabloïd, on pouvait en effet découvrir que l’acteur Kevin Spacey est accusé par plusieurs hommes de harcèlement sexuel, que Dustin Hoffman s’est excusé pour avoir mis la main aux fesses d’une jeune stagiaire il y a 32 ans et que six femmes accusent le réalisateur Brett Ratner d’agressions sexuelles. A ce train-là, on se dit que bientôt, la star d’Hollywood qui n’a jamais harcelé ou agressé quelqu’un sexuellement, va se sentir obligée de faire son coming out!