Le TCS Genève veut favoriser la mobilité. Il s’oppose à l’augmentation de 150% du prix de la vignette car selon la société, cela n’apportera rien de concret. Voici quelques uns de ses arguments:
– A Genève, 12 millions seront prélevés alors que rien ne sera investi pour lutter contre les bouchons
– Les autoroutes françaises sont plus chères? Elles sont privées et les automobilistes ne paient pas la taxe cantonale sur les plaques, comme nous. Cela nous coûte donc autant qu’à eux.
– Avec une vignette augmentée à 100 francs, les frontaliers pourraient décider de ne pas en acheter. Cette hausse est donc suceptible d’augmenter le trafic sur les petites routes et dans les villages proches de la frontière.
– La Confédération reprend l’entretien de certaines routes cantonales: ce transfert permet aux cantons de dépenser moins. Les usagers de la route ne verront rien.
–Des contournements sont évoqués. Il s’agit de ceux du Locle, de la Chaux-de-Fonds et de Näfels qui pourront être réalisés de toute manière. Morges? Non, le Conseil fédéral parle seulement de «poursuivre la planification», le financement n’est pas compris dans la hausse de la vignette.
– Le fonds routier a une réserve de 3,8 milliards, suffisante pour les projets en cours.
– Les automobilistes paient 9,5 milliards et seulement 3 servent à la route. Cela suffit!
– En 1993, 20 centimes ont été ajoutés à la taxe sur les carburants pour achever le réseau; 20 ans plus tard ce n’est toujours pas fait.
– La Confédération a déjà annoncé une hausse des taxes sur le carburant. Encore!
Puiser dans la poche des citoyens, sans leur donner de garantie, c’est se moquer d’eux. Pour le rail, c’est clair, il existe un fonds dédié. Pas pour la route. Dire non obligera à le créer.