Y’a comme un grain de sable au Cheetah Baby-Plage… «Pour sécuriser les jeux des petits enfants, les autorités nous ont demandé de rajouter du sable en dessous des balançoires. Petit hic, l’aire de jeux est trop près du lac, côté bise, et le sable disparaît régulièrement!»
Bénévoles essoufflés
Les bénévoles de l’association Cheetah Baby-Plage, qui se démènent depuis 2015 pour contrôler et sécuriser le parc insolite, avouent être à bout de souffle. Ils se disent fatigués de remblayer continuellement le sable, lassés de venir vérifier trois fois par semaine si toutes les installations sont en ordre. Rappelons en effet que le Département cantonal de l’aménagement avait délivré une autorisation d’exploitation au Cheetah Baby-Plage, en avril 2015, mais pour autant que les installations soient surveillées tous les jours et qu’il n’y ait pas de danger pour les enfants.
«A la Ville de gérer!»
Mais voilà que près d’une année plus tard, Roman Juon, nouveau président de l’association, estime que ces surveillances répétées ainsi que la gestion totale de l’aire de jeux doivent désormais être réalisées entièrement par des fonctionnaires du Département de la cohésion sociale et de la solidarité (DCSS) en Ville: «Et ceci au même titre que les autres aires de jeu sur le territoire», précise-t-il.
Crédit au Municipal
Approchée, Esther Alder, conseillère administrative au DCSS et maire, annonce être prête à reprendre la gestion complète de l’aire de jeux: «Une demande de crédit sera prochainement déposée au conseil municipal de la Ville de Genève afin d’obtenir une autorisation d’exploitation pérenne du Cheetah Baby-Plage.» La balle est donc dans le camp du Municipal.