Un étudiant en dernière année aux beaux-arts (chant, performances artistiques) a contacté le service confidentiel de l’académie: il accuse sa professeure de musique de harcèlement sexuel! Sur recommandation de ce service (qui désire éviter une enquête formelle), il est d’accord de tenter une médiation. La professeure, elle aussi, est d’accord d’essayer, selon le règlement interne. Après un début de séance très tendu, la professeure, campant sur sa position d’enlacer ses élèves pour leur faire sentir la nécessité d’une respiration contrôlée, a expliqué qu’elle entretenait l’espoir de voir éclore le talent certain de son élève, à qui pourtant elle attribuait des notes en dessous de la moyenne justifiant ainsi des cours particuliers avec lui. Le jeune fit part alors, en présence du médiateur, de son étonnement d’être parmi les meilleurs étudiants de l’école, sauf dans cette branche. Plus étonnant encore, les cours de rattrapage proposés par la professeure se déroulaient chez elle. Après que tout fut exposé, la professeure reconnut indirectement avoir une attirance certaine pour le jeune élève à l’avenir prometteur, mais exprima le désir raisonné et professionnel de le voir réussir. La professeure et l’étudiant ont convenu d’une évolution vers une relation maîtrisée et ne laissant plus de place à aucune ambiguïté. Le médiateur a alors informé le service que le dossier pouvait être classé. «GHI» ouvre une rubrique estivale sur la médiation, formidable moyen de prévenir et de régler les litiges et les conflits.
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