Fiduciaires: la crise accélère le virage de la digitalisation

 Les dossiers fédéraux qui s’accumulent dans les armoires? C’est désormais du passé. Les fiduciaires ont petit à petit numérisé une grande partie de leurs activités. Explications.

  • Avec le numérique, les comptables entendent gagner en compétitivité et s’adapter aux nouveaux besoins. 123RF/ISMAGILOV

    Avec le numérique, les comptables entendent gagner en compétitivité et s’adapter aux nouveaux besoins. 123RF/ISMAGILOV

Loin de l’image parfois poussiéreuse qui colle à la peau des fiduciaires, la digitalisation du secteur avance à un excellent rythme. Selon une étude réalisée par Practice of Now et menée auprès de 3298 entreprises dans le monde entier, plus de 82% des comptables affirment que les clients demandent une offre de services toujours plus large. Autre enseignement, la digitalisation et les demandes croissantes des clients entraînent des disruptions et des innovations dans tout le secteur aussi bien en matière d’usages que de processus. De plus, 83 % des comptables déclarent que les effets de la technologie et de la digitalisation les ont poussés à investir plus et plus rapidement pour suivre l’évolution du marché.

L’étude menée par Practice of Now révèle également une bonne nouvelle. Les fiduciaires ont pris au bon moment le virage de la digitalisation afin de répondre aux nouveaux besoins de leur clientèle. Ainsi, on apprend que plus de la moitié (54%) des comptables estiment qu’ils peuvent fournir un service plus rapidement aux clients grâce aux nouvelles technologies telles que l’automatisation et l’intelligence artificielle. Tandis que 43% d’entre eux considèrent que ces dernières leur ont permis d’améliorer leurs services et la satisfaction de leurs clients.

Maintenir la cadence

«Malgré la crise mondiale actuelle, nous assistons à l’émergence d’une industrie comptable nouvelle et compétitive, précise Guillaume Hoffmann, managing director chez Sage Belgique et Luxembourg. Au lieu de céder sous le poids des demandes croissantes des clients et des perturbations mondiales, les entreprises adoptent les nouvelles technologies en vue de s’adapter et de prospérer. Les pratiques plus traditionnelles doivent maintenir la cadence, sans quoi elles pourraient être larguées face aux demandes des clients dans cette nouvelle norme.»